« Quelle serait une société universelle qui n’aurait point de pays particulier, qui ne serait ni française, ni anglaise, ni espagnole, ni portugaise, ni italienne, ni russe, ni tartare, ni turque,ni persane, ni indienne, ni chinoise, ni américaine ou plutôt qui serait à la fois toutes ces sociétés ? Qu’en résulterait-il pour ses moeurs, ses sciences, ses arts, sa poésie ? » interrogeait Chateaubriand à la fin de son siècle. Après l’interconnexion de centaine de millions d’ordinateurs dans le monde, après que le mot de toile n’invoque que des réseaux plus que des oeuvres picturales, la question s’avère étrangement actuelle.
La société de l’hyper-information, société sans sens, est soumise à la dictature de l’immédiat. Elle génère une grande déprime qui incite, pour que naisse un nouveau sursaut, de plaider pour le retour du temps et de l’histoire.
-- Tiré de la préface à "La Grande confusion", de Gérard Ayache
(http://www.lagrandeconfusion.com/)
La société de l’hyper-information, société sans sens, est soumise à la dictature de l’immédiat. Elle génère une grande déprime qui incite, pour que naisse un nouveau sursaut, de plaider pour le retour du temps et de l’histoire.
-- Tiré de la préface à "La Grande confusion", de Gérard Ayache
(http://www.lagrandeconfusion.com/)
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